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MEDITATION 8 Mars | Atelier Mensuel | Clément au Petit Nalanda

Prix régulier €15,00

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Description

Petit Nalanda ( Galerie Photos )

Petit Nalanda
8 MARS & 5 AVRIL + 3 MAI
ATELIER Mensuel avec option repas du midi

Enseignant Clément Stévignon

< La Méditation >


Lire cette page d'informations sur les formations !

 

Une belle opportunité pour apprendre à méditer avec un peu de pratique et d'explications. Ouvert à tous, en famille ou entre amis.

Comprendre nos Emotions

Le mot émotion tel qu’on l’utilise en français n’a pas d’équivalence exacte dans la langue tibétaine. Le mot tibétain utilisé pour définir l’émotion pourrait être traduit littéralement par « effervescence du vent énergétique et de l’esprit ». On pourrait donc définir une émotion comme l’effervescence heureuse ou malheureuse du pouvoir de l’union d’un vent énergétique subtil en mouvement et d’un facteur mental.

Pourquoi s’intéresser aux émotions ?

Parce que tout le monde désire la joie et souhaite éviter le malheur et que ces deux états proviennent de nos émotions. Les émotions sont de deux types : positives ou négatives. On devrait être vigilant lorsque naissent les émotions négatives en nous, ce qui ne revient pas à dire que nous devrions les abandonner. En effet, celles-ci peuvent être vues comme des expériences par les êtres ordinaires et elles pourront même être transformées en nature positive par les êtres extraordinaires.

Par exemple, un être extraordinaire sera capable d’expérimenter du bonheur grâce au désir-attachement. Il pourra transformer l’aversion en amour. Il utilisera la souffrance pour générer la compassion, etc... Chaque émotion négative pourra être transformée en nature positive. Cependant, la majorité des êtres ordinaires ne pourra non seulement pas amener le désir-attachement ou l’aversion sur la voie du bonheur, mais les émotions négatives les conduiront vers des souffrances infinies.

Un être extraordinaire se démarque d’un être ordinaire en ce sens qu’il possède la sagesse qui réalise la nature réelle des phénomènes. Posséder cette sagesse implique une réalisation où le mode d’apparence et le mode d’existence de tout phénomène, grossier comme subtil, concordent. La sagesse est une connaissance qui permet de distinguer les causes de bonheur et les causes de souffrance. 

CLEMENT STEVIGNON - Enseignant 

 Clément a découvert la philosophie bouddhiste en lisant un livre du Dalaï-Lama qui s’appelle « se voir tel qu’on est » qu’un ami m’avait conseillé. Il a rencontré ensuite le Centre Paramita et Lama Samten à Paris en avril 2019 lors d’une formation de deux jours sur le calme mental. et a adoré la clarté des explications, la pédagogie et le sens de l’humour ! Il a suivi quelques mois après les formations données par Jason Simard (Tenzin Gawa) au Petit Nalanda en Haute Marne. Depuis 2020, Il est résident au Petit Nalanda et l'aide dans différentes missions tout en continuant ses études de la philosophie Bouddhiste avec Jason et Lama Samten ! Aujourd’hui, Il a hâte de transmettre cette philosophie profonde, passionnante et enrichissante !

 

Philosophie Bouddhiste Tibétaine

Notre monde actuel a vu naître le bouddhisme il y a environ 2550 ans. En effet, c'est à ce moment qu'apparut le Bouddha Shakyamuni, venu enseigner en la terre sacrée de l'Inde. Dans son immense bonté, il sut partager avec les êtres, en toute impartialité, les enseignements des trois corbeilles (vinaya, soutra et abhidharma). Ces instructions permettent respectivement la pratique des trois entraînements supérieurs que sont l'éthique, la concentration et la sagesse. Par ses nombreux enseignements, le Bouddha sut s'adapter aux besoins, motivations et capacités de chacun de ses disciples.

Ces enseignements furent transmis à Maitreya et Manjoushri, puis respectivement à Asanga et Nagarjouna, qui eux-mêmes les transmirent aux deux lamas érudits, Serlingpa (Suvarnadvipi-Dharmakirti des Îles Dorées) et Rikpékouyouk (Vidyakokila l'Aîné). Ces deux lignées d'enseignement, nommées respectivement de la vaste pratique et de la vue profonde, furent par la suite réunies en la personne du maître indien Atisha Dipamkara. Ce dernier les transmit au Tibet de manière splendide durant les 17 dernières années de sa vie, sachant les adapter au peuple tibétain afin de faciliter leur compréhension. Il les transmit à son principal fils spirituel Dromtonpa. Ces enseignements furent ensuite gardés intacts par une lignée ininterrompue de maîtres comme le Dalaï-Lama depuis le pionnier Lama Tsongkhapa, fondateur d'une excellente tradition présentant les instructions sur le calme mental et la vision pénétrante encore très vivante à notre époque.

On dit habituellement que tous les enseignements du Bouddha visent l’atteinte de l’éveil par la pratique de deux sortes de méditation : la méditation de concentration et la méditation analytique. La première permet le calme mental (shamatha), tandis que la seconde procure la vision supérieure (vipashyana).

Le calme mental est un état d’un esprit qui s’est pacifié en demeurant concentré en un point intérieurement, combiné à la félicité de la souplesse à la fois physique et mentale. Son obtention permet, entre autres, de faire naître la vision supérieure : une sagesse discernant chacun des phénomènes, conjuguée à la félicité de la souplesse méditative induite par le pouvoir de l’analyse.

Le calme mental est aussi caractérisé par l’arrêt temporaire des perturbations mentales affectant l’esprit qui, par le fait même, devient clair. Cette clarté et cette stabilité offrent la possibilité d’une profonde analyse, par la vision supérieure, pouvant éliminer définitivement la racine même de ces perturbations. 

Le calme mental et la vision supérieure sont discutés à l’intérieur des trois corbeilles, dont le contenu consiste en les trois entraînements supérieurs. La corbeille de la discipline (Vinaya), la corbeille des Soutras et la corbeille de la métaphysique (Abhidharma) servent à présenter respectivement l’entraînement supérieur à l’éthique, à la concentration et à la sagesse.

L’entraînement supérieur à l’éthique permet l’arrêt des distractions externes. Il est à la base de toutes les qualités et favorise une discipline morale et comportementale. Il encourage le développement de la tolérance, de la dignité, de la considération envers autrui, du contentement, du respect et de l’amour.

L’entraînement supérieur à la concentration, par la stabilisation de l’esprit centré en un point à l’intérieur, permet l’atteinte du calme mental qui demeure dans les deux félicités découlant des souplesses physique et mentale, ainsi que l’atteinte des états de conscience des mondes supérieurs (monde de la forme et du sans forme).

L’entraînement supérieur à la sagesse, par la réalisation de la vraie nature des phénomènes, permet d’obtenir la vision supérieure.

 


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